Pourquoi faire appel au courage pour surmonter ses peurs ?
Le courage est une énergie qui prime sur la peur, qui procure la force, la clarté et le cran de trouver au cas par cas comment surmonter les obstacles qui se présentent à nous, au moment où ils surgissent.
Être courageux ne signifie pas ne plus avoir peur, mais devenir capable de faire face à nos craintes. Le courage naît du fait de croire en soi-même et en la vie, sachant que l’un et l’autre sont plus vastes, plus vrais, plus réels et plus durable que la peur. On peut puiser le courage chez les autres, en les prenant pour modèle ou en les imitant… La bravoure consiste à accepter de s’améliorer, quelques soient les angoisses qui nous tenaillent.
Quelle est la biologie de la peur ?
En présence d’un péril imminent, la peur manifeste l’instinct de survie et comporte des avantages évidents : le système d’alarme de notre corps nous avertit pour nous protéger.
Quand on a peur , Le rythme cardiaque et la tension artérielle augmentent. Les muscles se tendent. Les mâchoires se crispent. La respiration ralentit. On retient instinctivement son souffle afin de mieux entendre. Les pupilles se dilatent pour mieux voir. Notre système nerveux est stimulé en vue d’une vigilance maximale pour repousser le danger. L’adrénaline, qui est produite massivement, active nos réflexes de fuite ou de lutte.
En quoi est-il préférable de réguler nos angoisses ?
La peur devient nuisible pour l’organisme si elle constitue une réaction habituelle à des situations moins graves. Se sentir continuellement figé nous rend fébrile et nous épuise. Une frayeur nous sidère et nous abrutit : nous perdons notre clarté d’esprit et nous ne sommes plus en phase intuitivement pour prendre les décisions les plus utiles pour nous.
Pourquoi parler d’intuition ?
Nous pouvons commencer à développer notre courage en prenant le temps de nous accorder à notre réaction physique. En fait, écouter les signaux biologiques constitue une forme d’intuition. Grâce à elle, nous pouvons repérer ce qui nous effraie et neutraliser partiellement la production d’adrénaline afin de ramener le corps à un meilleur équilibre. Renforcer son intuition commence donc par une première étape fondamentale qui est de s’écouter : qu’est-ce qui se passe en moi, là, maintenant, dans mon corps ?
Détendre le corps est-il une étape indispensable ?
Oui, absolument. Rationaliser la situation ne sert à rien tant que la chimie corporelle est dans un état de turbulence. Nous devons donc accepter de passer d’abord par notre corps. De façon très pratique, il s’agit de décrisper ses épaules, de bouger les mains et les pieds, de lâcher la mâchoire et de respirer lentement, souplement, au lieu de se recroqueviller dans une posture abattue, ou de se crisper encore plus en serrant les dents
Quelle forme de relaxation peut être facile à pratiquer ?
Allongé dans une position confortable, vous expirez le plus lentement possible en laissant l’air entrer naturellement après chaque expiration, jusqu’à ce que vos tensions commencent à se dénouer. Ensuite, vous pouvez effectuer des mouvements de tension détente contracter dles muscles de vos orteils, pendant environ dix secondes, puis vous les relâchez en soufflant longuement. Savourez le soulagement de la tension qui disparaît. Faites de même avec les muscles de vos pieds et passez lentement à vos mollets, vos cuisses, vos fesses, votre ventre, votre dos, vos épaules, vos, bras, avant-bras, mains, puis votre nuque et votre visage. Prenez bien le temps de contracter puis de relâcher en soufflant chaque zone.
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